Il est vrai qu’on ne dit surement pas assez à ses clients qu’ils ne sont pas communs. Brent Ozar, l’expert SQL Server qu’on ne présente plus, le rappelle dans son dernier article.
Lorsqu’on est consultant, on voyage de client en client et on voit comment les choses sont faîtes, comment les outils sont utilisés, dans une variété de contexte. De ces multiples expériences on retire une espèce d’implémentation type, une moyenne des pratiques rencontrées qui sont appliquées chez 90% des clients. Ce sont des interprétations plus ou moins correctes des bonnes pratiques définis par le référant reconnu, bien souvent l’éditeur.
Et de temps en temps, on tombe sur un représentant des 10% restants. Des clients qui ont complétement contourné ou modifié ce qui est dans les moeurs. Attention, ce ne sont pas des clients catastrophes, qui n’ont définitivement rien compris à l’outil. Ce sont au contraire des clients qui ont sciemment ignoré une pratique commune pour répondre à un besoin spécifique incontournable.
Ces clients là poussent les outils et méthodes à leurs limites, et c’est pour cela qu’il est difficile de répondre à leurs questions de but en blanc (mais c’est souvent les questions les plus intéressantes).
Et bien à ces clients, il faut leur rappeler qu’ils sont hors du commun. D’abord pour reconnaître leur talent (c’est mérité), ensuite pour expliquer notre surprise quand on voit leur implémentation et nos temps de réaction à leurs questions, enfin pour éviter le culte du cargo pour le prochain projet…
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