Des hiérarchies, oui, mais pas celles de SSAS 🙂
- Celle qui explique tout: Thougts on Maslow’s Hierarchy
- Celle qui fait progresser: Seth’s Blog : A Hierarchy of Failure worth Following. Pour les anglophobes, je fais une traduction rapide de l’article de Seth Godin ci-dessous.
- Celle dont on commence sérieusement à douter:
Boss : Selon le dernier sondage anonyme des collaborateurs sur l’intranet, vous n’avez pas confiance dans le management. Vous pouvez m’en dire plus?
Boss : Oh. En effet.
La hiérarchie des échecs, par Seth Godin
Tous les échecs ne se valent pas. En voici 5 espèces, classées par fréquence, depuis les « bons » jusqu’à ceux à absolument éviter:
Il faut échouer…
- … souvent: Les idées qui remettent en cause le Statu Quo. Les propositions. Les sessions de brainstormings. Les concepts qui ouvrent les portes.
- … fréquemment: Les prototypes. Les simulations sur Excel. Les fausses pubs et les copies (Seth est un marketer à la base).
- … de temps en temps: Les maquettes. Les workshops et démonstrations. Les comités de direction.
- … rarement: Les interactions directes avec des petits groupes d’utilisateurs et de clients.
- … jamais: Tenir ses promesses.
Le problème c’est que les organisations font l’inverse de ce qu’elles devraient faire pour gérer l’échec. Avant la crise, elles jouent la « prudence » en évitant consciencieusement les sujets épineux – ce que je ne vois pas n’existe pas. Pendant la crise, elles se précipitent vers la première solution à portée et dans la panique oublient de gérer leurs clients et employés. Tout ça alors qu’il est tellement simple de s’entrainer à échouer à l’avance, dans le calme, en privé, pour apprendre à s’en sortir avec élégance et respect.
Il est plus facile d’avoir une conversation douloureuse maintenant, en interne, plutôt qu’une interaction client complétement ratée plus tard.