Ma fuite au pays de la pomme

Je le disais tantôt, j’ai craqué pour le tout nouveau Macbook Air d’Apple.

Pour un consultant décisionnel spécialisé dans les technologies Microsoft, c’est vrai que c’est un peu ironique de passer à un produit du concurrent numéro 1. Je le justifie comme une preuve d’ouverture d’esprit… Je vous promets que de temps en temps ça passe 😉

Et puis je ne suis pas le seul. Je me suis renseigné, et la plupart des gens qui minspirent le sont. Ok c’est un peu un raisonnement de mouton, mais même dans mon écosystème vraiment pro-Microsoft les meilleurs sont sur Macbook.

Alors pourquoi un Mac ? Pour le hardware, évidemment, c’est super bien fini, bien pensé, le matos est sexy, la résolution d’écran est la bonne, à l’heure actuelle c’est juste le top en terme de design et de finition. Mais c’est également pour le software : OS X Lion est un bijou. Tout est intuitif, tout est facile. C’est surement la version de l’OS la plus facile à prendre en main pour quelqu’un qui vient du monde Windows.

Pourquoi ce Mac ? Le Macbook Air c’est le partenaire idéal du consultant (non développeur). Il est fin, léger (1.3kg), format A4, il démarre en 10 secondes et il a une grosse autonomie. C’est la classe en salle de réunion, c’est la classe pour faire un pitch à un client, c’est la classe pour faire une présentation à 40 personnes, c’est toujours la classe ! Je dis consultant mais pas développeur parce même avec un écran externe grand format, il manque de RAM pour en faire une machine de dév à temps plein – j’en reparle plus bas.

Pour ceux qui envisagent de « switcher », voici les points qui m’ont le plus impactés dans mes premiers jours, dans le désordre :

  • C’est bête à rappeler mais… Internet est le même sur toutes les systèmes d’exploitation. Donc pas d’inquiétudes pour GMail, Maps, Hotmail, et toutes les autres applis web, ça tourne nickel.
  • Sur Mac on installe pas un logiciel, on copie juste son package dans le répertoire « Application » et c’est tout! Ce package soit on le récupère en ligne (souvent dans un zip), soit il vient dans un DMG, une image disque. Un DMG ça se monte (on double clique dessus) et ça devient un disque dur qui contient le fichier attendu (idem ISO). Une fois fini on démonte (éjecte) le DMG et on peut le supprimer. C’est vraiment fastoche !
  • Pas de bouton droit, mais il y a un menu contextuel en faisant un click à 2 doigts sur le trackpad. D’ailleurs ce trackpad multitouch, il est génial.
  • L’OS et les applis utilisent beaucoup de raccourcis clavier qui accélèrent considérablement la manipulation. On les apprend progressivement avec le temps.
  • Il existe 2 très bons guides officiels pour commencer : Mac 101, Switch.
  • OS X est un super système d’exploitation, surtout parce que les logiciels qui y sont disponibles sont d’une très grande qualité (Sparrow, Reeder, Boxer, Caffeine, Fantastical, iStat Menus…)
  • Enfin, il est super facile de partager des fichiers avec un environnement Windows, par le réseau (utiliser smb:// dans safari si ça ne vient pas) ou par clef/disque USB.

Enfin, par rapport à mon activité de consultant, j’ai installé une machine virtuelle Windows. Une machine virtuelle c’est avoir un Windows complet dans une fenêtre dans OS X. Et malheureusement c’est là où n’avoir que 4Go de RAM pêche un peu. En effet cela veut dire qu’on va partager la RAM entre Mac OS X et Windows. Deux Go de RAM pour Windows Server 2008R2 avec SQL Server et toute la stack BI Microsoft, ça fait pas beaucoup.

Mais si on fait attention aux services qui se lancent, on se retrouve avec Office 2010 pour Windows (à moi les connexions OLAP et SQL Server, à moi PowerPivot et les nouveaux tableaux croisés dynamiques avec slicer), et carrément un SQL Server 2008R2 complet qui tourne au poil. Pour un POC, une démo ou une présentation ça marche nickel. En plus SQL Server profite vraiment bien du SSD: c’est ultra rapide… jusqu’à ce que ça crash à cause de la RAM ;). Et puis c’est tellement sexy d’avoir Visual Studio et Management Studio sur mon petit Macbook!

Vous l’avez bien compris je suis conquis par cette machine! Je vais attendre quelques mois et je vous ferai un autre compte rendu, une fois passée la période d’euphorie initiale, et on verra si la passion tient dans la durée 🙂

PowerPivot : Marco Russo à Paris!

Pour ceux qui ne connaissent pas PowerPivot, c’est le tout dernier add-in gratuit de Microsoft pour Excel 2010. Il permet de se monter son propre petit datawarehouse directement dans Excel, d’importer des données de plusieurs sources (Cubes OLAP, bases SQL, fichiers CSV, onglets Excel…), de les mélanger et de créer ses propres indicateurs calculés! La consultation des données se fait ensuite avec l’interface des tableaux croisés dynamiques qui a été bien améliorée dans Excel 2010.

C’est un bel outil, qui adresse des besoins utilisateurs jusqu’à présent ignorés par Microsoft. Et en plus le nouveau petit langage qui sert à créer ses propres indicateurs, le DAX, est le futur remplaçant du MDX dans les prochaines versions d’Analysis Services. Donc autant dire que c’est une très bonne première marche pour entrer dans le monde de la BI Microsoft!

Pour le moment il y a 3 bloggeurs de références sur PowerPivot: Rob Collie, Kasper de Jonge et Marco Russo. Ce dernier est italien, ce n’est pas un nouveau puisqu’il a déjà écrit avec Alberto Ferrari plusieurs bouquins de référence sur la BI Microsoft, et il s’est lancé à fond dans PowerPivot depuis sa sortie.

Je vous en parle parce qu’il vient faire un séminaire sur le sujet lundi et mardi (les 16 et 17) prochain au campus Microsoft à Issy les Moulineaux. Évidemment j’y serai, je sais que je préviens à la dernière minute, mais si vous vous intéressez à la BI, que vous savez ce qu’est un tableau croisé dynamique dans Excel, que vous avez toujours voulu savoir ce qu’était un schéma en étoile, je vous conseille vraiment de venir. N’hésitez pas à sauter le pas, c’est le genre de compétence qui peut être déterminante dans une carrière.

The Oatmeal : réunion au sommet

Il y a 15 jours, le 17 février, le président américain Barack Obama s’est rendu à San Francisco pour rencontrer les dirigeants des plus grands groupes technologiques américains.

Alors ok Microsoft c’est à Redmond, dans la banlieue de Seattle, et c’est pas la porte à côté de San Francisco, mais quand même...

The Oatmeal : Obama et Ballmer

4 liens pour s’occuper en ce long weekend!

Je vous ai déjà dirigé vers 4 vidéos en début de semaine, je me permets d’insister car elles sont vraiment top, et je continue avec quatre autre liens vraiment intéressants:

Et si vous avez encore du temps libre, n’hésitez pas à remonter le temps avec le lien ci-dessous et vérifier que vous n’avez rien raté des semaines précédentes 🙂

<< Semaine PrécédenteSemaine Suivante >>

Besoin d’amour

Voici deux nouveaux articles intéressants de Jamie Thomson (SSIS Junkie) qui valent largement d’être relayés ici.

Tout d’abord une requête SQL qui génère la liste des index sur une base. Pratique pour optimiser une requête quand on développe sur une base inconnue.

Ensuite, plus qu’un simple article, c’est une réflexion sur l’amour, ou le manque d’amour, que porte Microsoft aux développeurs BI comparés aux développeurs .NET. Je ne peux qu’être complétement d’accord avec lui sur ce point, surtout en ce moment où je suis noyé dans SSRS et son comportement mystique.

Dernièrement, le seul effort de guerre manifeste de Microsoft en BI c’est de faire du neuf avec PowerPivot et le DAX.

D’une part c’est pénible pour l’existant, alors que nous sommes encore bloqués par des bugs repérés il y a 5 ans (voir les dates des articles techniques que je link dans ce blog). C’est à se demander s’il y a encore des gens qui bossent sur les expression languages et le MDX à Redmond! Certainement pas Mosha en tout cas…

D’autre part quand on a vécu la débâcle de PerformancePoint il y a 2 ans, ça peut faire peur de ré-investir dans une nouvelle techno sortie de nulle part comme PowerPivot. Heureusement pour elle qu’elle est vachement plus sexy que PPS!

Il ne reste qu’à croiser les doigts en espérant que des efforts seront faits pour la prochaine version de SQL Server. Et quand je parle d’efforts, j’espère un peu plus que des bords ronds pour les tâches de SSIS.

Dure semaine chez Microsoft…

Après la campagne de pub de très mauvais gout et le directeur de la division business qui se barre chez Nokia , voici le Kremlin qui utilise les licences Windows à des fins politiques.

Je plains les gens de leur service presse. Ça doit pas être marrant en ce moment! Courage!

Update: La réaction de Mike Masnick (Techdirt) à l’affaire russe.

Update 14/09/2010 : La très saine réaction de Microsoft à toute l’histoire. Ouf!

Update 18/10/2010 : Beau rattrapage de Microsoft, ça se salut!