Ce matin, sur le trajet pour aller au boulot, je participe à la scène suivante.
Je suis en moto, dans la file de 2 roues qui circule entre les 2 files de voiture, et le traffic est très ralenti. Sur la file de gauche une voiture mal positionnée, trop vers le centre de la voie, ce qui très pénible quand on passe entre 2.
Le motard devant moi klaxonne, une fois, 2 fois, trop rapidement pour laisser le temps à l’automobiliste de réagir et se ranger sur la gauche. Sans attendre le motard décide de passer, et lorsqu’il passe à hauteur de la voiture, il donne un coup de poing rageur dans son rétroviseur.
Evidemment la grande gueule que je suis, je le rattrape au stop suivant, et l’engueule copieusement sur son attitude déplorable, et sur comment son comportement renvoie une image catastrophique des motards, tout ça pour gagner pas plus d’une minute sur son temps de trajet. Vous vous doutez bien qu’avec les casques et l’adrénaline, le message était bien moins éloquent 😉
Sur le coup il réagit comme un être humain moyen, les insultes fusent…
Mais sur le stop suivant c’est lui qui se met à mon niveau, et à mon grand étonnement il s’excuse platement et reconnaît qu’il a mal agit.
La morale?
On peut aller vite, très vite, mais ce n’est pas pour autant qu’on doit s’attendre à la même chose de son entourage et son environnement. S’emporter quand ça ne suit pas est même injuste: chacun son chemin, à son rythme. Et quelle que soit sa faute, quand ça arrive (il ne faut pas se leurrer, nous sommes tous faillibles) la belle attitude c’est de le reconnaître, assumer et corriger le tir.
Cool! Un motard! Quel moto?