Les Journées SQL Server 2013 : à ne surtout pas rater!

Alors ok, vous connaissez la rengaine, on est reparti pour la promotion du prochain événement du Groupe des Utilisateurs SQL Server, le GUSS, ALORS OUI MAIS NON !

Parce que pardonnez-moi le ton mais… honnêtement cette année on déchire comme jamais au niveau du contenu!

Les JSS2013 ça déchire

Jugez vous-même :

Agenda des JSS2013PS : Oui vous pouvez cliquer dessus si c’est trop petit 🙂

Sur chacune des 2 journées vous retrouverez 2 thèmes, qui sont instanciés côté moteur (dba/SQL) et côté BI :

  • Jour 1, le lundi 2 décembre, on causera des nouveautés SQL 2014 d’une part, et de l’infrastructure et du cloud de l’autre, avec par exemple :
    • Un deep dive sur Hekaton, le in-memory OLTP de SQL Server
    • Une présentation sur PDW v2, la nouvelle solution pour les méga DataWarehouse de Microsoft (miam miam des PetaBytes !)
    • Une bonne grosse tranche de Power BI, pour être certain d’être bien à jour sur la nouvelle vague d’outils BI de notre éditeur favori
    • Un retour sur l’infrastructure, avec comment bien monter son hard pour SQL Server, que ce soit par la BI ou plus globalement avec une vision datacenter
  • Jour 2, le mardi 3 décembre, on causera Usages et Outils d’une part, et on creusera les sujets en mode Perfectionnement de l’autre, avec entre autres :
    • Un panorama exhaustif de tous les sujets à maîtriser pour un dba SQL Server : les stats, les locks, la haute dispo…
    • Toujours pour les dba et aussi pour les développeurs SQL, des choses un peu plus originales comme une session dédiée à vous expliquer les langages bizarres du décisionnel, des astuces pour bien gérer SQL Server pour SharePoint, ou encore un focus sur l’Agilité et son impact sur les bases de données
    • Côté BI on a MARCO RUSSO !!!!! Est-ce que j’ai besoin d’en dire plus ? Bon ok : du SSAS et du SSIS côté perfectionnement, et côté usages et outils, une matinée Big Data et une après-midi BI Agile. Je vais revenir sur la BI Agile parce que je fais partie de la track, mais honnêtement ça me fait rêver : TDD, Tests automatiques, BIML… On s’équipe enfin côté BI !

Ajoutez à ça des tables rondes sur la gestion de carrière, sur l’agilité, et surtout avec les Girls in Tech, ça va bien le faire.

Et puis niveau sponsor on a du lourd cette année, ils seront tous présents dans la zone d’exposition, donc que vous cherchiez un prestataire ou un futur employeur, vous êtes obligé de trouver !

Comme d’habitude les inscriptions sont gratuites, ce sera les lundi 2 et mardi 3 décembre, dans le centre de conférence de Microsoft à Issy-Les-Moulineaux (Paris), alors venez – et faîtes passer le mot 😉

Journées SQL Server 2013

SQLSaturday à Paris – Session « Saisie de données pour la BI »

(Mise à jour 17/09/2013 : La session a eu lieu et les slides sont par là!)

Je vais suivre le bon exemple de Charly, et moi aussi faire un peu de pub pour ma session au prochain SQL Saturday, joyeusement co-animée avec Monsieur David Joubert !

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Alors voici pourquoi il faut venir nous voir, David et moi, pour la session « Saisie de données pour la BI » :

1 – Si on construit des systèmes décisionnels, c’est pour lutter contre l’obscurantisme et promouvoir la pensée rationnelle. Nos combats on les mène contre la simple ignorance mais aussi contre les biais cognitifs, ces petits bugs de la psychologie humaine qui nous font croire n’importe quoi, contre la mauvaise foi ou encore pour démasquer les conflits d’intérêts. Nous sommes les champions du bon sens et nous avons la donnée pour le prouver !

2 – On construit ces systèmes malgré les limites de nos outils, pour offrir les fonctionnalités à nos utilisateurs qui leur permettront de nous rejoindre dans cette juste mission. A nous de les équiper du meilleur pour gagner la lutte.

3 – Une des limites de nos outils, c’est qu’il est bien difficile de permettre à nos utilisateurs de saisir des données. Que ce soit pour saisir des objectifs afin de valider qu’une stratégie mise en place fonctionne bien, ou pour piloter le lancement d’un ETL d’un simple toucher du doigt, ou encore pour apporter des corrections sur un référentiel afin de rétablir la vérité, la fonctionnalité est requise mais pas aussi que ça évidente à mettre en œuvre. Lors de cette session nous verrons comment rendre tout cela possible.

Z’avez vu comment je l’ai joué « Start with Why » ? Pendant 2 minutes j’ai eu l’impression d’être dans Braveheart.

Braveheart fait de la BI

Alors afin quand même de vous éviter une fausse joie, si on parlera rapidement des scénarios MDM et BPM (particulièrement l’élaboration budgétaire), ce sera juste pour dire qu’ils sont hors sujets. Nous on se concentrera sur les petits scénarios aux bornes des grands cas d’usage, qui ne révolutionnent rien au niveau global mais qui changent tout pour l’utilisateur.

Et puis on a le dernier créneau de la journée, 16h-17h, donc le ton sera léger. Et vous nous connaissez, David et moi, vous savez qu’on n’est pas du genre à faire dans l’indigeste.

Alors on se voit le Samedi 14 Septembre ? Pensez juste à vous inscrire, c’est gratuit !

Journées SQL Server 2012 : Inscriptions ouvertes :)

Nous voilà repartis pour un tour, en effet il est temps d’annoncer l’ouverture des inscriptions aux JSS2012 🙂

Vous vous souvenez de cette conférence? Mais si, j’étais speaker l’année derrière (maintenant aussi sur Youtube!), et cette année j’y retourne en speaker et membre du staff. Autant vous dire qu’on fait une belle bande de canards à l’air très calme, mais qui pédalent furieusement sous la ligne de flottaison !

Alors vous vous demandez peut-être quelle conférence choisir, au moment où Microsoft annonce la prochaine édition des Techdays en février 2013? Très clairement, si vous pouvez assister aux deux, n’hésitez pas. Mais pour faire la distinction, aux JSS2012, organisées par le GUSS, vous allez apprendre. Aux Techdays, organisées par Microsoft, vous allez découvrir. Si je peux me permettre une boutade, envoyez vos managers aux Techdays, et venez vous-même aux Journées SQL Server !

N’hésitez donc pas à vous inscrire aux JSS2012, c’est gratuit, y’aura du beau monde, en « petit » comité (autour de 400 personnes prévues), avec du contenu de qualité! N’attendez pas 😉

Tendances ERP – Retour d’un consultant décisionnel sur l’avenir de l’ERP

Cette semaine je me suis rendu aux « Salons Solutions », au CNIT, le centre de conférences de la Défense. En gros c’est un salon qui parle ERP (Entreprise Resource Planning), CRM (Customer Relationship Management), Décisionnel et de tout un tas d’autres solutions informatiques comme la dématérialisation ou la gestion informatique de la supply chain.

Je me suis déplacé car j’ai reçu une invitation de Jean-François Ruiz, cofondateur de l’agence de webmarketing PowerOn, pour assister à la conférence « Tendances ERP » ayant lieu lors dudit salon. Le thème est assez facile à deviner, je vous économise l’explication de texte.

On peut se demander pourquoi un consultant décisionnel peut avoir envie d’assister à une conférence sur les ERP ? D’autant que vous le savez, je suis assez partisan du courant lean, courant qui rejette assez fortement la notion même d’ERP (tout du moins leur implémentation actuelle).

Les réponses sont plutôt simples : d’abord parce que Jean-François Ruiz a fait un super boulot de wording sur son invitation, il a su me donner envie. Ensuite parce que cela fait partie de mon job de consultant de faire de la veille sur les briques technologiques adjacentes à la mienne. Enfin pour voir si nos petits collègues du monde ERP subissent les mêmes buzzwords que nous autres professionnels de la base de données. Je n’ai pas été déçu 🙂

Dans la foule beaucoup de consultants ERP, beaucoup d’indépendants d’ailleurs, un consultant CRM et un BI (coucou), quelques clients, des universitaires, des recruteurs (qui viennent acquérir un background technique pour être meilleurs en entretien, respect), des ingénieurs d’affaires (qui viennent polir leur discours sur les nouveautés, respect aussi), et pas mal de représentants d’éditeurs (petits et gros, d’ERP ou de solutions connexes). Un panel plutôt représentatif en somme.

La conférence débute par un petit mot de Christine Coudert, directrice marketing chez SAP, sur la volonté qui anime en ce moment l’éditeur de créer une communauté web dédiée à l’ERP (et pas seulement à SAP), dont les premiers gestes forts sont cette conférence et la publication d’un livre blanc en mode collaboratif. Etant pas mal impliqué dans la communauté décisionnelle Microsoft, je ne peux qu’être positif face à cette initiative. Je leur souhaite bien du courage, et les encourage à maintenir leur effort dans la durée. Je fais juste une petite remarque en passant, Mme Coudert si vous voulez monter une communauté web, soyez sûre de disposer au minimum d’un profil linkedin et viadeo à jour, voire d’un twitter, ça rend la tâche aux bloggeurs beaucoup plus facile pour vous relayer.

Pour le contenu de la conférence, je vous fais un petit débriefe par orateur, dans l’ordre d’apparition. Il est à noter qu’un participant a demandé au premier orateur de présenter son expérience vis-à-vis des projets d’ERP (de justifier sa crédibilité quelque part), et qu’au final tous les orateurs s’y sont pliés, c’est bien.

Emmanuel Laignelet (twitterlinkedin) – Directeur Technique chez Astek

  • 12 tendances identifiées :
    • Consolidation de l’offre: peu de très gros éditeurs, mais de plus en plus d’acteurs de niche
    • Verticalisation : la technique devient commodité, l’offre se spécialise et se package par métier
    • Virtualisation : cloud (côté back office) et mobilité (portabilité des environnements)
    • Modernisation : il est venu le temps de payer les dettes techniques
    • Collaboration : les interfaces doivent intégrer des fonctionnalités de type réseaux sociaux
    • Externalisation de la gestion des référentiels : c’est un sujet trop politique, le MDM, pour des projets déjà trop politiques, les ERP
    • Évolution de la mise en œuvre : les clients sont désormais matures, ils savent ce qu’ils veulent et ne tombent plus dans le panneau des discours marketing des éditeurs et consultants. Également un focus sur la modélisation, maintenant que le software est au niveau des attentes, on arrive au fond du panier et on affronte les vrais problèmes, les métiers, qui ne trouvent des réponses qu’à travers une modélisation élégante des processus de l’entreprise. Enfin, une mention sur la conduite du changement, peu importe la solution, si elle n’est pas correctement présentée elle sera rejetée.
    • Montée en puissance du paramétrage
    • et diminution du spécifique. Avec un deuxième objectif : la fin des langages propriétaires pour contribuer à faire de la technique une commodité.
    • Facilité de l’intégration : tant en terme technique (gestion des uptades) que du licencing. Manifestement c’est un cauchemar côté ERP, on ne connait pas ça côté BI (tout du moins dans le monde Microsoft)
    • Facilité d’usage en termes d’interface utilisateur
    • Raccourcissement du ROI, l’époque des projets ERP en 2 ans est terminée, maintenant il faut prouver sa valeur à court terme.
  • De ses 12 tendances chacun doit tirer une conclusion : les éditeurs doivent offrir des solutions verticales en SaaS, les intégrateurs doivent développer des offres métiers décorrélées des technos et justement fournir de l’aide au choix.
  • Mon avis : Tendances ou envies, on a du mal à faire la différence, mais rien n’est à jeter dans cette liste. J’ai beaucoup aimé son discours, plein de bon sens et d’enseignements à tirer pour la BI.

Benjamin Drieux (linkedin) – DSI en client final

  • Les tendances identifiées : on ne parle plus vraiment d’ERP mais de SI intégré. Avant un ERP c’était un avantage compétitif, maintenant une entreprise ne peut plus fonctionner sans avoir un SI intégré, dont les briques communiquent nativement entre elles. L’ERP devient une commodité sur le plan technique, la complexité bascule côté métier. Les DSI doivent donc se staffer de chefs de projet métier, à l’expertise fonctionnelle, et ne plus se soucier d’une brique technique devenue standardisée. Un bon éditeur sera alors celui qui aura le meilleur réseau d’intégrateur, capable d’assurer la traduction fonctionnelle/technique, et d’utiliser la bonne brique packagée au bon moment.
  • Mon avis : Je suis assez d’accord qu’une entreprise ne peut plus vivre en 2012 avec des applications en silo, qui ne communiquent pas entre elles. Enfin elle peut, mais c’est terrifiant d’inefficacité. D’ailleurs un des premiers rôles du décisionnel c’est effectivement de brasser des données de domaines applicatifs distincts. C’est la première étape dans la vie du SI de l’entreprise, mais c’est clair que ce n’est pas suffisant. Il faut que ce brassage se fasse à l’intérieur même des flux métiers. Quant à sa définition de l’ERP comme un SI intégré, c’est jouer sur les mots. Sauf si par là il veut dire que des briques logicielles spécifiques par métier, orchestrées par un EAI et un MDM, sont considérées comme un ERP ? Alors là on va être copains! Mais ce sont les éditeurs d’ERP qui risquent de ne pas être contents 😉

Jean-Louis Tomas (viadeo) – Consultant expert et auteur

  • Surement plein de choses intéressantes sur la gestion de projet ERP, c’est un monsieur qui m’a l’air très savant. Mais sa présentation était à mon sens complétement hors sujet par rapport au thème de la conférence. Ou alors je n’ai rien compris.

François Bonnet (viadeo) – Responsable marketing chez un petit éditeur

  • Honnêtement j’ai décroché. Il est très sympathique et m’a l’air plein de bonne volonté, mais il n’a fait que vendre son produit et personnellement je n’étais pas là pour acheter un ERP de niche.

Jacques Gorre (linkedin) – Au titre un peu incompréhensible chez SAP

  • 4 tendances identifiées : Mobilité (lieux et types de terminaux), collaboratif, temps réel et montée en volumétrie point de vue data (même non structurée, conséquence des 3 premières tendances)
  • Pour répondre à ces tendances, nécessité des éditeurs de penser en plateforme, de rechercher une certaine neutralité technique pour répondre à tous les usages et terminaux. Egalement pour répondre rapidement aux besoins, penser en approche itérative (livrer par petits incréments plutôt qu’en big bang) à travers la standardisation verticale de l’offre (un module RH, un module finance d’entreprise…) et la diminution du spécifique. Passer du développement au paramétrage en somme.
  • Et la réponse de SAP à tout ça ? Le in-memory… et là, tout s’écroule. Autant les visions qu’il dégage sont intéressantes, autant venir parler d’in-memory à ce moment n’a aucun sens. C’est comme parler de l’urbanisation de nos villes et de la réflexion sur l’optimisation des moyens de transport, pour conclure sur le fait que l’injection électronique des moteurs diesel va tout révolutionner. Ok le gros de la force de frappe marketing de SAP est sur l’in-memory en ce moment, mais quel rapport avec la choucroute? Dommage, ça décrédibilise le reste du message qui était pourtant très intéressant.
  • Mon avis : très bonne idée de voir l’ERP comme une plateforme d’entreprise. Pourquoi ne pas aller plus loin et l’imaginer à la facebook ou twitter, et offrir des API ouvertes sur des langages standards aux intégrateurs et développeurs pour qu’ils construisent les 5% de spécifique qui sauront faire la différence auprès des utilisateurs finaux ? Cool non ? Mais je ne sais pas si SAP, notoirement connu pour l’aspect verrouillé de sa technologie (langages spécifiques, obscuration technique, verrou à l’extraction des données… corrigez-moi si je me trompe), est prêt à faire le grand saut dans cette direction.

Les grands absents à mon sens : l’Agilité (la vraie, avec un A majuscule) et le Lean IT. Pourtant dans le salon j’ai vu des éditeurs d’ERP qui en faisaient les éléments différenciant de leur offre. Autre chose : la volonté du tout packagé me fait personnellement un peu peur. Plusieurs essayent en BI, mais rien de bien concluant. Aujourd’hui on parle plutôt de BI self-service, soit confier l’élaboration du spécifique directement à l’utilisateur final. Je ne sais pas si le cas d’usage est applicable dans le monde de l’ERP, mais ça n’a pas non plus été évoqué. Enfin, notez comme on a réussi à parler de Big Data sans utiliser le mot. Je ne sais pas trop pourquoi il n’a pas été employé, mais c’est rafraichissant de ne pas le voir mis à toutes les sauces comme c’est le cas en décisionnel.

Un dernier mot concernant l’animation de la conférence en elle-même. Là aussi Jean-François Ruiz a fait un super taff, c’était fluide et sans temps mort, beau boulot. Merci aussi aux sponsors et organisateurs : SAP et PowerOn.

En conclusion vous l’avez compris, je ne regrette pas de m’être déplacé. Trois très bonnes interventions, plein de bonnes idées transposables à la BI, et puis c’est toujours rassurant de voir que quel que soit la stack IT, on a tous les mêmes problèmes 😉