Ô Canada!

Je sais, cela fait bien 6 mois que j’avais disparu, mais pour une bonne raison dont je lève enfin le voile : je me suis installé au Canada (d’où le titre de cet article). Plus précisément ma femme et moi avons quitté Paris pour Vancouver, Colombie-Britannique, Canada.

Carte du Canada et ses principaux leaders

Je vous arrête tout de suite sur les blaguounettes: il ne neige quasiment pas à Vancouver (à part sur les stations de skis a 30 minutes/ 1h du centre-ville), la température ne descend que rarement en dessous de 0° Celsius, par contre… il pleut. Point de vue climat on peut dire que c’est la Bretagne du Canada. C’est certainement la raison pour laquelle 50% des français qu’on croise ici sont Bretons!

On a choisi Vancouver en grande partie pour son climat, et parce que l’on voulait vivre dans une ville anglophone. Egalement sur la liste, l’atmosphère définitivement West Coast (San-Francisco / Portland / Seattle / Vancouver), et bien évidemment la nature:

Vancouver West End.JPG

Le vue depuis West End, c’est genre, le centre ville de Vancouver…

Pourquoi partir? Principalement pour améliorer notre qualité de vie. Paris devenait étouffante pour nous. Je suis convaincu que c’est la promiscuité engendrée par la trop grande densité qui génère autant de comportements antisociaux. Dans tous les cas pour nous c’était trop. La France aussi devenait étouffante. Je ne tiens pas à parler politique ici, ou épiloguer sur les terribles évènements qui ont eu lieu juste après notre départ, et leurs conséquences désastreuses, mais il est clair que des raisons géopolitiques ont également motivées notre décision.

Ici l’herbe est un peu plus verte (heureusement que Justin est passé) mais pas tant que ça – par contre on se sent moins concernés (pour le moment), et juste plus loin. C’est un répit.

Je vous rassure de suite, l’amélioration de qualité de vie nous l’avons bien trouvé. Tout est plus facile ici, l’administratif, la vie de tous les jours, le boulot (pas en trouver, mais une fois en poste), les loisirs… Rien à voir! Mon niveau de stress n’a jamais été aussi bas !

Cheers Mate!

Tout n’est pas rose non plus. Il existe une réelle différence culturelle avec les locaux (vrais Vancouverites) qui se manifeste toujours quand on ne l’attend pas, de façon assez désagréable, dont je vous reparlerai peut être plus tard. Par contre il y a tellement d’expatriés de toutes les nationalités qu’il est plutôt facile de faire des belles rencontres – et on en a fait !

Egalement pénible, le marché du travail vraiment concurrentiel, et la encore des différences culturelles qui ne nous favorisent pas dans la compétition. Enfin les loyers sont élevés et la vie culturelle certainement moins folle qu’à Paris – oui je confirme les clichés de Vancouver, mais ça n’en fait pas moins une ville que j’adore.

Burrard & Granville Street bridges, downtown #Vancouver @vancouverisawesome @vancitybuzz

A photo posted by Amber Belzer (@amberontheair) on

 

Pour partir nous avons profités du programme PVT. Pour ceux qui connaissent, merci à la fibre optique d’Orange: une connexion optimale au site web qui gèrait les inscriptions le jour J nous a permis à ma femme et moi d’avoir chacun un visa. Pour ceux qui ne connaissent pas, le permis Vacances Travail permet de travailler (ou pas) pendant 2 ans au Canada, sans être lié à un employeur et sans avoir à prouver qu’on ne vole pas le travail d’un local. C’est définitivement la meilleure option pour partir, il est donc évidemment victime de son succès. C’est un programme d’échange et le fait qu’il y ait 5 fois plus de français qui veulent partir au Canada que de canadiens qui veulent venir en France n’aide en rien.

J’en profite pour adresser un grand merci à toute l’équipe de pvtistes.net qui fait un travail formidable pour expliquer comment le tout fonctionne, leur contribution est inestimable. C’est LE point de départ si l’aventure vous tente.

Merci pvtistes.net!

Quand je fais la rétrospective de l’année passée, notre départ au Canada me semble parfois relativement facile et sans encombres. En réalité cela aura été un ascenseur émotionnel continu, un rollercoaster comme on dit par ici ! Les doutes, les remises en question, la synchronisation de tous les processus administratifs, le risque financier (et toutes les dépenses), et certainement le plus dur: laisser toute le monde derrière, famille et amis.

En passant je reconnais l’apport énorme que sont Facetime, Skype et les autres moyens de communication modernes à ce sujet. Je n’ose pas imaginer vivre la même aventure 20 ans plus tôt, quand rien de tout cela ne permettait de rester connecté avec ses proches.

Bla, bla, bla… cet article est déjà assez long comme ça. On se reparle bientôt, avec un sujet plus dans la ligne éditoriale de ce blog : est-ce que la Business Intelligence est la même à Vancouver qu’en France ? 😉

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